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100% J music!
12 février 2006

petite retrospective de l'année 2005 en jmusic...

SONYmusic en haut du podium...
Avec ses nombreux labels, le groupe Sonymusic était déjà en tête des majors.
Une étude de l'institut Soundscan concernant les meilleures ventes albums 2005 révèle que Sony conforte sa position de leader. Sur les 100 albums les plus vendus, 23 dépendent du groupe SONYmusic, 16 du groupe Avex, 11 du groupe Universal, 10 du groupe TOSHIBA-EMI et 7 du groupe JVC. Par rapport à l'année précédente, ce classement met en évidence un léger retrait de TOSHIBA-EMI au profit d'Avex Records qui booste ses ventes grace à ses artistes "phare" : Hamasaki Ayumi, Ôtsuka Ai, BoA et Kôda Kumi.
Points forts de SONY en 2005 : Le succès écrasant d'Orange Range et celui de l'arc~en~ciel qui revient sur le devant de la scène depuis 2004. Au second semestre, SONYmusic enfonce encore un peu plus ses concurrents grace aux 2 singles issus du film NANA, adaptation du manga du même nom : GLAMOROUS SKY, interprété par Nakashima Mika, qui tranche totalement avec le style et l'image de ses débuts, et ENDLESS STORY, un titre qui fut une grande surprise pour le public puisqu'interprété par Itô Yuna, une jeune eurasienne qui était jusqu'alors totalement inconnue du public et dont la voix haute et puissante en a convaincu plus d'un.

Ayu, vers la fin d'un règne ?
Certains l'attendaient, d'autres le redoutaient : aujourd'hui, la tendance est claire, Hamasaki Ayumi est sur la pente descendante. Elle reste une valeur sûre mais sa suprématie a été grignotée par d'autres chanteuses plus récentes principalement issues du même label, comme Ôtsuka Ai qui a accumulé les succès ces deux dernières années ou Kôda Kumi qui semble avoir les faveurs d'Avex au vu des moyens déployés lors de la commercialisation de ses derniers singles). Ayu est-elle encore en mesure de revendiquer le titre de jpopqueen en 2006 ? Rien n'est moins sûr. Ce déclin concerne aussi des "anciennes" comme Utada Hikaru qui a brillé par son absence cette année, ainsi que Kuraki Mai, qui semble avoir épuisé la recette qui avait fait son succès.

ORANGE RANGE : Amis jpopophiles, si vous n' avez jamais entendu parler de ce groupe pop-rock d'Okinawa, vous vivez probablement dans une grotte. C'est sans aucun doute le groupe qui a marqué l'année 2005 (comme l'année 2004 d'ailleurs). Il y a deux ans à peine, Orange Range se faisait une place parmi les grands avec "Shanghai Honey", single vendu à plus de 200 000 exemplaires. En 2004, tous leurs singles se sont imposés en première place des charts. Ils ont presque atteint le demi million de singles vendus avec "HANA", une ballade, qui a profité d'un marketing écrasant grace aux spots publicitaires d'un opérateur téléphonique. Depuis, c'est le tapis rouge pour ce petit groupe qui aujourd'hui est omniprésent au point d'en agacer certains.

La scène rap "commerciale".
Aux antipodes du rap US et français, le rap commercial made in Japan se veut aujourd'hui divertissant, apaisant et mélodieux. On peut très bien trouver des rappeurs directement inspirés du rap tel qu'on le connaît chez nous, mais aujourd'hui l'attitude gangsta, les revendications agressives, les repompages de samples US, les basses démesurées ne semblent pas trouver les faveurs du grand public nippon. Le rap commercial japonais offre un panel d'artstes originaux dont les textes parlent d'amour, d'amitié, d'espoir et de bonne humeur.... L'importante place du rap sur la scène japonaise n'est plus à démontrer : la présence du groupe KETSUMEISHI en première place des charts 2005 est en la preuve. Dans la même lignée que les décalés "Rip Slyme", on a vu s'imposer des groupes comme "nobodyknows+", "Shônannokaze" ou bien "SOFFet", qui jouent avec l'humour et la dérision. Il faut aussi signaler la percée du groupe Def tech, duo indies, qui a connu le succès par la FM, et qui peut s'ennorgueillir aujourd'hui d'avoir vendu plus de 2 millions d'exemplaires de leur premier album "Def Tech".

La vague coréenne - "Kanryû".
Jusqu'à il n'y a pas si longtemps, la scène coréenne au Japon se limitait à quelques noms furtifs. On se souvient de l'expérience S.E.S dont l'importation ratée ne laissait pas présager les suites que l'on connaît. Quelques idoles avaient eu l'honneur de représenter la corée, mais il s'agissait plutôt de produits "made in japan" : on peut noter Yoon Sonha, artiste de la maison Horipro, ou bien Sonim que certains considéraient à tort comme une coréenne alors qu'elle n'y a jamais vécu. C'est vraisemblablement avec BoA que les choses ont évolué. Les Japonais se sont littéralement approprié cette artiste, et qu'importe qu'elle soit coréenne. Il faut aussi reconnaître le rôle majeur du succès des feuilletons coréens, Winter Sonata (Fuyusona) en tête. On savait déjà que les japonais appréciaient les coréennes, mais avec le succès de ces feuilletons, certains vont jusqu'à émettre des théories : Il y aurait une forme de nostalgie de la beauté asiatique. Après toutes ces modes de cheveux teints, d'yeux débridés et de nez refaits, nombreux sont ceux qui retrouvent dans ces feuilletons, les valeurs d'antan (cheveux noirs et longs, brides prononcées, pommettes saillantes...)
Paradoxalement, on reproche aux artistes coréens d'avoir systématiquement recours à la chirurgie esthétique ; cela n'a pas empeché les japonais de finalement succomber au charme des stars coréennes. Aujourd'hui, le constat est là : Des tubes aux feuilletons en passant par les spots publicitaires, les stars coréennes ont débarqué sur l'archipel. Certains japonais restent sceptiques devant cette tentative d'intrusion culturelle, qui selon eux relève plus d'un marketing organisé et qui se prendra fin une une fois la mode passée. Parmi les artistes les plus populaires, on peut citer Jewelry, Lee Junghyung, K, SE7EN, Ryu Siwun et YOUNHA.

Come back et surprises.
Il faut retenir la collaboration "contre-nature" des Groupes EXILE et GLAY. Dans un premier temps sceptiques à l'idée d'un rapprochement entre la pop-rock et la soul, les fans des 2 groupes se sont finalement surpris à apprécier "SCREAM", un titre qui fusionne habilement leurs styles théoriquement antagonistes.

Avex records a lancé en 2005 AAA (triple A), une formation hybride, mi boysband, mi girlsband qui pourrait rappeler "FOLDER" à certains égards. Il s'agit d'un groupe de 8 jeunes : 5 garçons et 3 filles. Si par le rythme et les samples, on reconnaît la marque d'Avex, on peut se demander si le concept ne s'inspire pas de groupes affiliés Vision Factory ou bien johnny's.

Suzuki Ami. On l'attendait depuis un certain temps déjà. Il faut dire que son absence fut longue. Pourtant, avec son image revue et corrrigée par Avex, c'est une autre artiste que l'on découvre. Où est passé la petite grenouille sympathique qui chantait faux ? Avex nous propose là un de ces produits "Dance" tout ce qu'il y a de plus artificiel. Hop, des BPM, des samples kitch et les danseurs de Shimatani Hitomi en background. Apparemment, Avex semble corriger le tir avec en fin d'année, une ballade plus conforme à l'image d'Amigo.

Bides, cartons rouges et chutes d'escalier.

Avex tracks n'a semble-t-il pas réussi à maintenir la popularité de Shimatani Hitomi. Depuis Garnet Moon, les ventes ne suivent plus. Les styles changent radicalement entre les singles si bien qu'on ne sait plus sur quel pied danser avec Hitomi. l'expérience douteuse du single MERMAID et ses relents gothiques lui fut fatale.

Les fans de LUNA SEA étaient en droit d'attendre un événement avec le groupe TOURBILLON, formé par Kawamura Ryûichi que l'on ne voyait plus depuis quelques temps, et INORAN, fortement enrichi par l'expérience "FAKE?". Quelle ne fut pas leur déception avec la tournure prise la nouvelle formation. Kawamura est dans une petite forme, et nous pond quelques ballades nasales qui éloignent rapidement TOURBILLON du haut des charts.

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